Les fleurs, miroir de nos vies
Shundo Aoyama
Contempler la beauté des fleurs, au sein de la nature ou d’une composition florale, et découvrir une profondeur et une richesse qui fait écho à nos propres vies, c’est ce que nous fait partager Shundô Aoyama Rôshi dans cet ouvrage précieux
Nombre de pages : 176
Format : 170 x 240
Date de parution : avril 2024
ISBN : 978-2-35432-370-7
Traduit du japonais par Akiko Murayama et Jôkei-Ni Lambert
Photos couleur
en stock
Collection : Le PrunierNombre de pages : 176
Format : 170 x 240
Date de parution : avril 2024
ISBN : 978-2-35432-370-7
24,00€
Traduit du japonais par Akiko Murayama et Jôkei-Ni Lambert
Photos couleur
Contempler la beauté des fleurs, au sein de la nature ou d’une composition florale, et découvrir une profondeur et une richesse qui fait écho à nos propres vies, c’est ce que nous fait partager Shundô Aoyama Rôshi dans cet ouvrage précieux qui nous initie à la Voie des fleurs (Kadô) – l’art subtil de l’arrangement floral japonais (Ikebana) – et à l’enseignement vivant du zen qui en est la source.
L’ouvrage se compose de soixante textes, rythmés par les saisons, qui s’enchevêtrent avec les enseignements et les poèmes des maîtres de l’art des fleurs et de l’art du thé. L’auteure s’appuie sur son expérience d’une vie proche de la nature, sensible à la beauté et à l’impermanence des choses. Elle nous transmet ainsi naturellement la sagesse du zen emplie de compassion et de compréhension intuitive.
Chaque texte est accompagné d’une composition florale de l’auteure, où sont indiquées les espèces des fleurs choisies et le type de récipient utilisé. Il ne s’agit pas d’un livre de technique ou de doctrine de l’art floral, mais de l’évocation de ce qui en constitue le cœur, l’esprit éternel du Japon.
Shundô Aoyama Rôshi est une maître zen, également maître dans différents arts traditionnels japonais – art floral, cérémonie du thé, calligraphie. Elle est reconnue, au Japon comme en Occident, pour son charisme et son activité d’enseignante et de conférencière.
Contempler la grâce d’une fleur tombée
Accepter tous les rôles
Les vœux confiés au pêcher
Le parfum des fleurs tombées
L’odeur de la terre – La chaleur de la mère
Dans mon bol à aumônes, je ramasse des fleurs pour le Bouddha
S’entraider naturellement
Bonifiés par le temps, les souvenirs sont empreints de mélancolie
Le cerisier est si attirant, avec ses fleurs qui tombent en pluie
Sans être piétiné, nous n’arrivons à rien
Le murmure de l’arbre mort
Un emakimono raconté par les fleurs
Des fleurs à la main, la lune dans le cœur
Tout commence par le vide – La pratique dirigée vers la vacuité
Crucifier son être ordinaire
Vivre éveillé
Sur quoi devrions-nous nous appuyer ?
L’art éphémère
N’oublions pas ! Embarquement sur l’océan de la vie et de la mort
ÉTÉ
L’homme flamboyant, hommage à Van Gogh
Cultiver la racine et la tige
L’impermanence est la fonction vitale
Le blanc est la couleur de la naissance et de la mort
Les deux sont bienvenus
La vie est tellement furtive
Se réjouir du chaud, Se réjouir du froid
Ne pas blesser autrui
Grâce au regard profond, nous cheminons vers l’humilité
S’accepter tels que l’on est
Toute une vie dans un ikebana
Une vie confiée au temps
Le son de la marche du temps qui s’écoule, l’esprit de Ichi go ichi e
L’hymne à la vie
La fleur doit être placée dans le vase comme si elle était dans son milieu naturel
AUTOMNE
Souvenir d’une sétaire verte
La rosée dans la composition florale
Une pensée pour l’Impatiens textori
Sa douceur, sa tristesse, sa tranquillité m’attirent
Vivre chaque jour comme si c’était le dernier
Réprimander par amour, lever la main par amour
L’histoire lointaine de la couleur pourpre
Moi aussi, je serai rouge
La vérité, la beauté et le cœur sincère franchissent les frontières
Guidée par la souffrance, la plainte de Kishimo
Oyasumi, dors paisiblement dans le berceau de l’univers
Composer le vent, photographier le vent
Le charme du biscornu
Je prends refuge dans le Grand Bodhisattva de la maladie – Feuilles malades, feuilles mortes, toute une vie dans une composition florale
Faisons briller réciproquement nos qualités dissimulées derrière nos épines
Mourir en flamboyant
L’enseignement du Bouddha Shakyamuni commença par une fleur et un sourire
À la rencontre de la lumière
Sourire à la tristesse
L’œuvre de l’univers, l’œuvre de l’homme
HIVER
Ne pas chercher à être l’acteur principal
Penser uniquement aux autres
Gardons les yeux ouverts sur l’instant présent
Ayons le cœur souple
Se réjouir du retour du printemps
Attirée par la pureté des fleurs
Ce corps offert
La neige au matin et la lune en soirée, je les contemplerais jusqu’à l’aube
Si la vie était un jeu
Soudain, les fleurs du vieux prunier éclosent !
Le démon est en moi, le Bouddha aussi
Le murmure du papillon psyché – Les premiers pas du printemps, cette palpitation
Et si on rectifiait notre attitude corporelle
Ni courir après ni s’enfuir
Épilogue