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Maison d’édition indépendante fondée en 1992


Dôgen et la poésie

Traduction du recueil de waka, Sanshô-Dôei

Yoko Orimo

Maître Dôgen (1200-1252), fondateur de l’école Sôtô du zen japonais et auteur du Shôbôgenzô, est également un moine-poète dont le talent s’exprime dans le recueil de waka intitulé Sanshô-Dôei, littéralement « Louange de la Voie au Faîte du Pin parasol ».


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Collection : Le Prunier
Nombre de pages : 272
Format : 140 x 215
Date de parution : octobre 2022
ISBN : 978-2-35432-352-3
22,00€
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Traduit du japonais par Yoko Orimo

Maître Dôgen (1200-1252), fondateur de l’école Sôtô du zen japonais et auteur du Shôbôgenzô, est également un moine-poète dont le talent s’exprime dans le recueil de waka intitulé Sanshô-Dôei, littéralement « Louange de la Voie au Faîte du Pin parasol ». Dans cette œuvre, Dôgen exprime une autre facette de sa personnalité, son jardin secret, où se ressent une sensibilité proprement japonaise et l’influence de la religion traditionnelle Shintô.

Cet ouvrage de référence présente une traduction complète et commentée de l’ensemble de ces poèmes ainsi qu’une introduction sur les liens entre le zen et la poésie. Une étude stylistique éclairante donne accès à une compréhension plus fine de cet univers poétique.

Yoko Orimo est la traductrice du Shôbôgenzô (édition intégrale bilingue en 2019) pour lequel elle a reçu une médaille de l’Académie des Belles-Lettres en 2020, ainsi que le prix spécial de la traduction de la Fondation Konishi en 2021. Elle est également l’auteure de Comme la lune au milieu de l’eau, préfacé par Christian Bobin.
Remerciements

Introduction
Dôgen et la poésie

Qu’est-ce que le recueil Sanshô-Dôei « Louange de la Voie au Faîte du Pain parasol »
Données matérielles du recueil Sanshô-Dôei et la question de son authenticité
Notes préliminaires de la traduction

Groupe I : Deux chants testamentaires (waka n° 1-n° 2)
Waka n° 1
Waka n° 2

Groupe II : À la louange du Sûtra du Lotus (waka n° 3-n° 7)
Waka n° 3
Waka n° 4
Waka n° 5
Waka n° 6
Waka n° 7

Groupe III : À la vue de la première neige (waka n° 8)
Waka n° 8

Groupe IV : Poèmes doctrinaux (waka n° 9-20)
Waka n° 9
Waka n° 10
Waka n° 11
Waka n° 12
Waka n° 13
Waka n° 14
Waka n° 15
Waka n° 16
Waka n° 17
Waka n° 18
Waka n° 19
Waka n° 20

Groupe V : Poèmes impromptus de l’ermitage d’herbes (waka n° 21-n° 53)
Waka n° 21
Waka n° 22
Waka n° 23
Waka n° 24
Waka n° 25
Waka n° 26
Waka n° 27
Waka n° 28
Waka n° 29
Waka n° 30
Waka n° 31
Waka n° 32
Waka n° 33
Waka n° 34
Waka n° 35
Waka n° 36
Waka n° 37
Waka n° 38
Waka n° 39
Waka n° 40
Waka n° 41
Waka n° 42
Waka n° 43
Waka n° 44
Waka n° 45
Waka n° 46
Waka n° 47
Waka n° 48
Waka n° 49
Waka n° 50
Waka n° 51
Waka n° 52
Waka n° 53

Groupe VI : Suppléments (waka n° 54 - n° 63)
Waka n° 54
Waka n° 55
Waka n° 56
Waka n° 57
Waka n° 58
Waka n° 59
Waka n° 60
Waka n° 61
Waka n° 62
Waka n° 63

Études stylistiques
Le waka « le chant du pays de Wa, le Japon », jardin secret du maître zen Dôgen
Physionomie du recueil Sanshô-Dôei
Le cœur à l’aquarelle – Le waka et la spiritualité zen chez Dôgen
Un nid de pie
Sur la tête
Une toile d’araignée
Semblable au petit-crabe
Couvrant ses sourcils

Saveur du poème
Ce waka n° 45 offre tout simplement une description de la statue de l’Éveillé, statue tant délabrée que Dôgen a découverte dans un vieux petit temple abandonné au sein de la montagne d’Echizen. D’elle, se dégage en fait une profonde sérénité spirituelle. Oh !, depuis combien de temps, à l’insu de tous et à la merci d’oiseaux et d’insectes, l’Éveillé en statue veille-t-il en silence et garde-t-il son temple sans jamais se plaindre ni réclamer quoi que ce soit ? D’une certaine façon, une telle image de l’Éveillé ne refléterait-elle pas également le paysage intérieur de maître Dôgen d’ores et déjà en exil, loin de la capitale Kyôto ?